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Rock Story #6 : Creedence Clearwater Revival
 

par Jean-Marie Bellouard (15/09/09)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

En 1965, voulant rappeler aux petits british d’où venait le rock, Bob Dylan intitulait un album « Bringing it all back home ». Les Creedence Clearwater Revival firent de ce slogan une réalité en 1968 : en allant s’abreuver aux sources même du rock’n’roll, d’une musique aussi brute que la toile de leurs chemises (du grunge avant l’heure), la météorite Creedence a donné une bonne gifle à toute la galaxie rock de l’époque. De reprises de classiques inspirées et compositions originales, tout ce que touchait ce groupe se transformait en or. Crânement, avec ce combo tout simple guitares-basse-batterie, la voix de chat sauvage, le jeu de guitare et le songwriting de John Fogerty, Creedence Clearwater revival a aligné les perles: « Bad moon rising », « Proud Mary », « Born on the bayou », « green river », « fortunate son », « Susie Q », « I heard it through the grapevine », « up around the bend », « I put a spell on you », pour ne citer que celles-ci. En trois ans, tout était dit et le groupe se séparait.

Le titre choisi est un bon vieux rock de derrière les fagots, deux minutes à peine, emballez c’est pesé : écoutez, vous ne pourrez que convenir de l’efficacité des Creedence. Un titre qui ressemble à un tube sorti tout droit des années 50 ? Non, ça c’est une compo originale de John Fogerty. On pense « classique », « intemporel » ? On ne pourrait mieux résumer l’essence des Creedence.